En raison des actions
de Louis XI en Normandie, François II convoque l’Ost breton à Rennes. Ce qu’il
découvre à la mi-août ne lui plait pas. Si les équipements des compagnies d’ordonnance
(troupes régulières d’environ 200 lances, 800 hommes) et des franc-archers
(milice rurale exemptée d’impôts en échange du service militaire) sont corrects,
la convocation du ban et des franc-archers ne donne pas les résultats attendus.
Peu de nobles possèdent suffisamment de revenus pour s’équiper en cavaliers. De
ce fait, cette revue révèle les faiblesses de l’armée bretonne : peu de
réguliers, des nobles mal équipés, des troupes disparates mal organisées, un
encadrement sans expérience et un absentéisme important. Enfin, l’artillerie
bretonne a un défaut majeur qui empêche tout approvisionnement correct :
elle comprend 69 calibres différents. André de Lohéac, Olivier de Coëtivy,
ancien sénéchal de Guyenne de Charles VII et Jean du Quelenec, amiral de
Bretagne sont très inquiets car les forces du roi de France sont, elles,
composées de vétérans et bien plus nombreuses que l’armée bretonne. Ils poussent
le duc à réformer son armée. Ces trois hommes en compagnie du trésorier des
guerres et sous la direction du maréchal de Bretagne Jean IV Raguenel, seigneur
de Malestroit, sont chargés par le duc de transformer l’ost breton en une force
capable de réaliser ses ambitions sans courir à la ruine.
André de Lohéac, baron de Retz. source Wikipédia |
Superbe. On attend la suite.
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