Une série d’ordonnances ducales est prise dans la seconde moitié de
septembre pour réformer les corps déjà existants. La Bretagne étant en paix
depuis longtemps, les cavaliers sont peu expérimentés et les conseillers du duc
proposent de passer les compagnies d’ordonnance en revue tous les 3 mois et non
une fois l’an. Ils demandent aussi d’imposer des exercices de compagnies d’une
semaine lors de ces inspections. Ces capitaines savent que les lances peuvent être
très efficaces en temps de guerre et ne pouvant obtenir l’accroissement de leur
nombre, ils cherchent à en augmenter la qualité. La réforme oblige ainsi le duc
à assurer de manière plus régulière ses soldes et à diminuer ses donations à la
garde ducale qui est la première à recevoir cet entraînement dés la
mi-septembre. La refonte du système des franc-archers est plus compliquée.
Éparpillés dans les paroisses à raison de 1 pour 20 foyers, les archers sont
difficiles à rassembler, à entraîner en unité et à encadrer. Par l'ordonnance du 29
septembre, le duc ordonne des revues trimestrielles accompagnées d’une période
d’entraînement d’une semaine dans huit sièges diocésains (l’évêché de Dole
n’est pas mentionné dans l’ordonnance) pour les franc-archers issus des
châtellenies contiguës à ces villes. Les « conseillers militaires »
du duc cherche à créer un encadrement qui organisera et mènera les
franc-archers de l’évêché. Ils espèrent ainsi renforcer l’esprit de corps de
cette milice tout en facilitant son contrôle administratif et miliaire.
Un des faits d'armes des chevaliers bretons : la bataille de Formigny en 1451. |
Bonne idée que ce monde uchronique, auquel je reviendrai souvent m'abreuver (l'ai mis en lien d'AlmaSoror).
RépondreSupprimerSalut au maître es uchronie bretonne !